22/12/2006
Gros post de départ...
24 ans (et demi) dans la même boite, et ce soir c’est fini.
C’est l’occasion de se débarrasser de quelques souvenirs qui autrement encombrent la mémoire. Alors on a tendance à vouloir raconter et s’étaler sur le bon vieux temps et on devient barbant.
D’abord il n’y a pas de bon vieux temps ! Let begones be gone, quoi. Ce qui est intéressant c’est ce qui va se passer demain.
J’ai connu le temps des comptabilisations « papier » avec une machine à trou-trous.
J’ai connu les premiers ordinateurs avec traitement en batch. Les gestionnaires devaient encorder les données sur une feuille avec plein de petites cases. Une encodeuse devait faire le total des montants (à la main) et des numéros de dossiers. Et tout encoder dans le système. Et une seconde encodeuse devait recommencer l’opération. Et la machine criait « BIIIP » dès qu’une lettre ou un chiffre de la seconde introduction différait de la première. Et pas moyen de corriger ! Le superviseur devait trouver le record erroné, l’effacer, rectifier les totaux (« FILE OUT OF BALANCE », disait la bêêêête)…
J’ai connu les premiers PCs avec leur mémoire de 512 kb max et leur carte graphique pur texte (40 lignes de 80 caractères). Avec seulement deux lecteurs de disquettes 5"25 de 180 kb (360kb c’était après avec les double face)
J’ai connu les premiers modems à usage privé, connection avec un système BBS via ligne téléphonique normale (et tarif normal), à la vitesse stupéfiante de 1200 bauds !
Et les premiers portables (Toshiba, sans batterie donc avec câble d’alimentation, 10 kg, écran plasma monochrome, processeur 80286…).
Et quand j’ai parlé d’internet au boulot on m’a dit que ce n’était pas relevant pour les assurances ce truc de gamins.
Et finalement, à 50 ans, je me rends compte que rien n’a changé. Que je suis toujours en avance d’une longueur. Parce que je suis un rêveur, un fan de science-fiction, un optimiste tot in de kist. ZEN !
Allez, je suis reparti pour un autre voyage, juste pour rester en harmonie avec moi-même, pour ne plus accumuler de mauvais kharma,
Allez, on clôture avec les parole d’un autre rêveur ? Je souligne les passages qui me font du bien aujourd’hui…
Et même si le temps presse
Même s'il est un peu court
Si les années qu'on me laisse
Ne sont que minutes et jours
Et même si l'on m'arrête
Ou s'il faut briser des murs
En soufflant dans les trompettes
Ou à force de murmures
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves (bis)
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même s'il faut partir
Changer de terre et de trace
S'il faut chercher dans l'exil
L'empreinte de mon espace
Et même si les tempêtes
Les dieux mauvais les courants
Nous feront courber la tête
Plier les genoux sous le vent
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves (bis)
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
Et même si tu me laisses
Au creux d'un mauvais détour
En ces instants qui dessèchent
La force de nos amours
Je garderai la blessure
Au fond de moi tout au fond
Mais au dessus je te jure
Que j'effacerai ton nom.
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves (bis)
J'irai au bout de mes rêves
Tout au bout de mes rêves
Où la raison s'achève
Tout au bout de mes rêves
09:09 Écrit par Le Vieux dans Général | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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